Quels frais prévoir pour une demande de crédit travaux ?

Qu’il s’agisse de travaux de rénovation ou de simples travaux d’aménagement, le recours à un prêt travaux est devenu courant. Au-delà du remboursement d’un capital et de ses intérêts, le crédit travaux peut entraîner des frais supplémentaires. Ces frais supplémentaires dépendent du prêt contracté et il important de les connaitre pour bien estimer le montant à emprunter. Explications.

L’absence de frais supplémentaires lors de la souscription d’un prêt personnel

Lorsque vous souhaitez souscrire un crédit pour réaliser vos travaux, vous avez le choix entre le prêt personnel et le prêt immobilier. Le prêt personnel est une somme allouée à l’emprunteur, sans conditions d’affectation.

Ce prêt, outre un déblocage rapide des fonds, a l’avantage de ne générer aucuns frais supplémentaires. Vous n’aurez à rembourser que le capital et ses intérêts.

Contrairement au prêt personnel, le prêt immobilier est un crédit affecté à vos travaux immobiliers. Outre les justificatifs d’affectation nécessaires à l’allocation de ce crédit (devis, factures), le prêt immobilier génère des frais.

Les différents frais supplémentaires attachés au crédit travaux immobilier

Les frais de dossier

Les frais de dossier sont fixés librement par les établissements bancaires. Pouvant représenter jusqu’à 1 % du capital de l’emprunt, ils recouvrent les frais liés au travail de constitution du dossier de crédit travaux. Ces frais représentent en moyenne une somme comprise entre 600 et 1000 €.

Les frais de dossier ont l’avantage d’être négociables. Si la banque estime que vous avez un bon profil, elle pourra procéder à la réduction, voire, à l’exonération de vos frais de dossier.

Les frais d’hypothèque et de caution

Ces frais sont liés à des garanties prises par l’établissement emprunteur afin de se prémunir d’un éventuel défaut de paiement. Les banques ont le plus souvent recours à l’hypothèque qui leur permet de saisir votre bien immobilier en cas d’impayé. Mais de plus en plus recourent à la caution.

Ces garanties prises par les banques ont un coût pour l’emprunteur. Elles entraînent des frais supplémentaires tels que : des frais de notaire, des taxes de publicité foncière ainsi que des droits de timbre. Ces frais se règlent dès la signature de l’offre de crédit travaux, et peuvent s’élever à 1 % du capital pour la caution et jusqu’à 1,5 % pour l’hypothèque.

L’assurance de prêt

Les banques imposent pour toute souscription d’un crédit travaux immobilier, une assurance décès invalidité. Cette assurance protège l’emprunteur en cas de décès ou d’invalidité, en prenant en charge le remboursement du capital restant. Celle-ci peut être souscrite directement auprès de votre banque ou d’un assureur tiers. Elle représente en moyenne 0,30 % du montant emprunté.

Lors de la souscription d’un crédit travaux, vous pouvez également souscrire une assurance perte d’emploi. Contrairement à l’assurance décès invalidité, l’assurance perte d’emploi est facultative. En cas de chômage et après une période de franchise, l’assurance prend en charge le remboursement de votre prêt. Elle représente en moyenne un coût pour l’emprunteur de 0,30 à 0, 80 % du capital emprunté.