Assurance chômage de votre crédit travaux

Il est salutaire de prendre une assurance pour son crédit travaux ou immobilier dans l’optique de toute situation qui pourrait entrainer une incapacité de remboursement de votre emprunt.

L’assurance-chômage du crédit travaux est très spécifique, et fonctionne dans des cas très précis de perte d’emploi. Explications.L’assurance-chômage du crédit travaux est très spécifique, et fonctionne dans des cas très précis de perte d’emploi. Explications.

Qu’est-ce que l’assurance-chômage du crédit travaux ?

L’assurance-chômage ou perte d’emploi couvre un emprunteur en cas de licenciement au travail, donc de perte de revenus qui sert de substance au remboursement de son crédit. Le cas échéant, l'assureur se charge de rembourser à la banque, tout ou une partie du montant de prêt.

Le contrat d’assurance-chômage n’étant pas soumis à une réglementation spécifique, les assureurs exigent de cette garantie, des conditions d’accès très différentes. Aussi, l’assurance-chômage est obligatoire pour souscrire un crédit travaux dans certaines banques, et facultative pour d’autres.

Comment fonctionne l’assurance-chômage du crédit travaux ?

Tout travailleur peut souscrire cette assurance s’il dispose du statut de salarié au moment de la signature du contrat de prêt. En règle générale, l’assurance-chômage n'est proposée qu'aux employés disposant d'un CDI, quelquefois avec une exigence d’ancienneté.

Cette garantie pourrait être appliquée dans le cas d’un CDD de plus de 3 mois. Il faut néanmoins qu’un CDI soit signé avant le licenciement. Le souscripteur doit avoir moins de 55 ans.

L’assurance-chômage du crédit travaux ou de prêt immobilier n’est fonctionnelle que dans un cas de licenciement du travailleur. En d’autres termes, si l’employé démissionne ou signe une rupture conventionnelle, la garantie ne lui servira d’aucun secours.

Il est concédé à la banque, le choix de considérer divers aspects de la situation personnelle de l’emprunteur. Son état de santé par exemple, la qualité du poste qu’il occupe, la renommée ou la solidité de l’entreprise dans laquelle il travaille.

Quelles démarches effectuées pour bénéficier de l’assurance-chômage en cas de perte d’emploi ?

En cas de perte d’emploi, l’employé devra rapidement communiquer sa situation à son assureur, en joignant à son courrier, sa lettre de licenciement, l’exemplaire de son contrat de travail, l’attestation de chômage destinée à pôle emploi. La société d’assurance pourrait éventuellement demander de fournir des documents supplémentaires.

Suivant la nature de votre contrat d’assurance, la prise en charge pourra être totale ou partielle. En matière du montant d’indemnisation, les compagnies d’assurances choisissent en général un versement progressif qui croît à mesure que le temps de chômage s’allonge.

Ce versement peut intervenir immédiatement ou à la suite de l’observance d’un délai de carence compris entre 6 et 12 mois selon la compagnie. Durant cette période aucune indemnité ne sera versée par l’assureur.

Il est à noter que le souscripteur garde le bénéfice de ses droits pour une indemnisation non consommée en cas de reprise d’activité. C’est-à-dire que, s’il intervient des cas de périodes de chômage et de reprises de travail successives, les droits à l’indemnisation de l’employé se reconstituent dans la limite de 36 mois. Cela se fera en une phase ou en plusieurs phases étalées sur toute la durée du prêt.

Les limites de l’assurance-chômage du crédit travaux

Il est important de bien se renseigner sur l’assurance-chômage avant d’y souscrire. En souscrivant à cette garantie de perte d’emploi, le mieux est de demander conseil auprès d’un courtier spécialisé qui pourra vous apporter des éclaircissements sur le niveau de couverture.

En effet, la couverture de l’assurance-chômage s’achève à 60 ans. Il faut également comprendre que le coût d’une garantie perte d’emploi peut rapidement faire grimper l’échéancier de votre crédit.