Il est courant de vouloir faire des travaux d’aménagement chez soi. En fonction de l’étendue de ces derniers, vous pouvez avoir recours à un crédit d'aide aux travaux.
Il s’agit d’un fond financier calculé sur vos revenus et sur vos capacités à rembourser. Lorsque vous vous engagez dans un crédit, quel qu’il soit, vous êtes liés à la banque pour un certain temps. Tous les mois, vous remboursez une somme définie par la banque.
Mais il peut arriver que la vie change les plans, et que la situation se trouve être difficile à supporter financièrement. A la fin, vous ne pouvez plus rembourser comme il se doit votre crédit.
Personne n’est à l’abri d’une perte d’emploi, mais cela n’empêche pas d’avoir des facilités pour rembourser, comme il se doit, le crédit que vous avez souscrit et ne pas être acculé par les difficultés financières.
L’assurance
Lorsque vous souscrivez à un crédit, votre interlocuteur vous propose avec une assurance. Cette dernière est bien souvent d’une durée d’un à quatre ans. Elle permet de prendre le relais en totalité ou partiellement dans le remboursement de vos mensualités, si vous venez à perdre votre emploi.
Attention toutefois, cette assurance n’est disponible, uniquement pour les salariés ayant au minimum six mois d’ancienneté dans leur entreprise. De plus, l’assurance n’est pas toujours effective sur le moment ; certains établissements activent cette dernière entre six à douze mois après la souscription.
Dans ce cas, si vous êtes au chômage, vous ne percevrez pas de remboursements. Renseignez-vous bien avant de signer pour l’assurance. Prendre une assurance a un coût à des taux variables. Il faut également faire attention à la durée du remboursement que l’assurance propose ; la durée moyenne est de dix-huit mois, mais certains assureurs allongent les délais.
L’aménagement
En cas de changement soudain de situation financière, et que vous vous retrouviez dans des difficultés à rembourser le montant initial de vos mensualités ; vous pouvez demander un aménagement des mensualités à rembourser.
En fonction des modalités, vous pouvez avoir le droit à un étalement des échéances ou à un aménagement de la somme à rembourser. Bien que la deuxième solution rallonge la durée du prêt et augmente son coût global. Tout dépend de votre dossier et des conditions de l’établissement qui vous prête le fond financier.
Il est aussi tout à fait possible, de demander une pause dans vos remboursements afin de faire face aux imprévus.
Remboursement anticipé
Peut-être la solution la plus surprenante, pourtant la plus simple. Si jamais vous avez une grosse rentrée d’argent ou un tiers capable de vous prêter cette somme et ainsi, que vous puissiez rembourser la banque par anticipation, cette dernière ne peut vous demander de payer des indemnités notamment en cas de retard de paiement de certaines mensualités.
Mais uniquement si vous subissez une cessation d’activité forcée. Une solution qui peut vous permettre de ne plus être engagé à un établissement et d’être plus serein sur l’avenir.
Il n’est pas évident de s'y retrouver en finances et notamment dans les crédits. Lorsque vous vous engagez pour un crédit immobilier, à la consommation ou de travaux assurez vous de bien vous renseigner sur toutes les conditions de remboursement prévues par l’établissement ; sachant que d’un établissement à un autre, ces dernières varient.
Il est essentiel de choisir le contrat le mieux adapté à votre situation actuelle, mais aussi à votre situation future en cas de maladie, de chômage ou tout autre imprévu.
Une fois que vous avez signé et que vous vous retrouvez dans une situation précaire, sachez qu’il existe des solutions pour vous permettre d’aboutir à votre crédit. Qu’il s’agisse d’une assurance souscrite en même temps que le crédit ou bien faire une demande d’aménagement de vos mensualités ou tout simplement un remboursement anticipé, il faut que vous vous renseignez sur vos droits, mais aussi sur vos aides.
En effet, certains organismes aident les personnes en difficultés à rembourser leur prêt et souvent à des taux concurrentiels. L’idée est de faire comprendre que le chômage n’est pas une volonté de l’emprunteur et qu’il doit être aidé plutôt qu’enfoncer.
En dernier recours, vous pouvez faire appel à la Banque de France qui gère les personnes qui ne sont plus en mesure de payer leurs traites, ou vous pouvez vendre votre bien. Quoique vous choisissiez, sachez qu’il est nécessaire de se renseigner sur toutes les possibilités pour trouver celle qui convienne le mieux à votre situation.