En évaluant les différents éléments étudiés par l'assureur pour définir le montant de la prime d'assurance, le profil de l'assuré est certainement le facteur le plus déterminant.
Entre éventuels antécédents, manque d'expérience, situation financière fragile ou difficultés physiques, plusieurs critères peuvent impacter négativement le profil de l'assuré et entraîner une augmentation du montant de l'assurance auto.
Le coût dans des situations financières instables
Même si à première vue le critère de solvabilité de l'assuré ne semble pas prépondérant dans le cadre d'une assurance auto, car des éléments comme l'expérience ou le bonus malus semblent plus importants, la situation financière du conducteur va en fait impacter de façon notable le coût de la prime d'assurance auto.
En effet, l'organisme qui octroie l'assurance auto fonctionne comme tout autre organisme d'assurance, en évaluant avant tout la solvabilité de l'assuré, c'est-à-dire sa capacité à payer sa prime d'assurance sans accrocs.
Les défauts de paiement d'une assurance auto ont de lourdes conséquences, pouvant aller jusqu'à la résiliation du contrat, et les assureurs cherchent donc à se prémunir de tels risques.
Ainsi, un assuré ayant un profil de chômeur va donc se voir appliquer généralement une surprime au moment de sa souscription à l'assurance auto.
Les assureurs avancent en effet un risque plus élevé de non règlement de la prime d'assurance, en raison de l'instabilité de leur situation, mais également un temps passé sur la route plus important, notamment pour cherche un emploi, et donc une probabilité plus forte de sinistre.
De même, un profil de conducteur en CDD ou en intérim présentera lui aussi une part de risque plus élevée pour l'assureur, qui n'a pas de garanties sur sa situation professionnelle et financière à long terme.
Le coût de l'assurance auto pour les conducteurs à risque
Ensuite, les assureurs vont également pénaliser les profils d'assurés dits à risque, en raison d'un manque d'expérience, ou au contraire d'un manque de réflexes.
C'est pourquoi les jeunes conducteurs se verront appliquer une surprime. D'une part leur manque d'expérience de conduite entraîne un plus grand risque de sinistre, d'autre part ils sont statistiquement plus impliqués dans des accidents que les autres tranches d'âge.
De même, les seniors peuvent s'attendre à payer une prime d'assurance auto plus cher, s'ils ont perdu l'habitude de la conduite, ou si leurs réflexes ne sont plus aussi affutés qu'avant, représentant ainsi un plus grand risque pour la compagnie d'assurance.
Le coût pour un conducteur malussé
Logiquement, un conducteur présentant un bonus malus qui lui est défavorable, avec des antécédents de sinistres dans lequel il est responsable, devra payer plus cher pour son assurance auto. Premièrement, son malus va impacter la prime d'assurance à la hausse, et deuxièmement, ses antécédents vont pousser l'assureur à prendre plus de risques pour l'assurer.
Généralement, pour un assureur, un conducteur ayant régulièrement connu des sinistres continuera à être impliqué dans le futur dans d'autres sinistres, ce qui implique automatiquement une hausse de la prime d'assurance.
Les profils les plus appréciés des assureurs étant ainsi ceux à la situation financière stable, comme les fonctionnaires, présentant une certaine expérience de conduite, qui soit responsable, c'est-à-dire avec un bonus malus favorable.